mardi 16 mars 2010

Retour expérience : Réseau social chez Sogeti (2/2) : marier Lotus Connections et Sharepoint | Collaboratif-Info

« La mise en place d'un réseau social d'entreprise n'est pas un projet de DSI, même s'il peut être initié et soutenu par le DSI », affirme Didier Coffin, directeur des systèmes d'information de Sogeti. L'enjeu et les conséquences au niveau de la culture d'entreprise et de son management sont telles qu'elles requièrent l'implication du comité de direction. Pour autant, l'aspect technologique est loin d'être anodin. Surtout dans le cas de Sogeti, qui n'avait pas choisi la voie de la facilité.

« Nous avons opté pour une technologie IBM s’intégrant à nos architectures qui reposent entièrement sur des logiciels de Microsoft, comme Windows, Exchange ou Sharepoint », précise d'emblée le DSI. Seulement, au début de l'année 2009, la société de services n'avait guère le choix. Les solutions en mode Saas ou Cloud n'étaient pas encore généralisées. Par ailleurs, Sogeti a deux partenaires privilégiés : Microsoft et IBM.

La version 2010 du logiciel vedette de Microsoft aurait peut-être également correspondu aux attentes de Sogeti, mais sa commercialisation n'interviendra que dans quelques mois, à la fin du premier semestre 2010. Incompatible avec le calendrier de la société de services, dont le réseau social devait être en place dès 2009.

Choisir un produit qui n'existait pas encore

De son côté, IBM avait déjà travaillé au début de l'année dernière sur une évolution prometteuse de Lotus Connections 2.0.1. Ce qui fait dire à Didier Coffin : « Parmi les logiciels les plus pertinents que nous avions identifiés, nous en avons choisi un qui n'existait pas encore : Lotus Connections 2.5 ». La sortie n'était qu'une question de mois. Le risque pouvait être pris par Sogeti avec le support d’IBM.

Après une phase de prototype qui a duré presque trois mois a débuté l'intégration, l'opération la plus critique du déploiement. « Nous étions devant un projet d'intégration d'un ERP dans un environnement Microsoft hétérogène », illustre Didier Coffin. Car il ne s'agissait pas seulement de déployer des fonctions de réseau social, mais d'ajouter une dimension relationnelle aux espaces collaboratifs qui existaient déjà avec Sharepoint ou d’autres plates-formes (Confluence, par exemple).

Il fallait, en outre, composer avec une informatique distribuée. Lotus Connections devait ainsi être relié à six annuaires Active Directory. Autre spécificité propre aux sociétés de services : si tous les employés sont bien référencés dans les annuaires, la moitié d'entre eux passent l'essentiel de leur temps sur les sites des clients et ne sont pas forcément connectés au réseau. Une dimension qu'il a fallu prendre en compte dans la politique d'accès.

La sécurité a d'ailleurs constitué un point critique du projet. Pour la partie filtrage et authentification, Sogeti a fait confiance à l'expertise de Microsoft. Il s'est appuyé sur la passerelle UAG (Unified Access Gateway) de la ligne Forefront. « Si 60% de la plate-forme est fournie par IBM, les 30% de sécurisation des accès viennent des technologies Microsoft », précise Didier Coffin. Les 10% restants proviennent de quelques briques complémentaires, comme le moteur de recherche Sinequa, qui est utilisé avec Lotus Connections pour étendre le domaine de recherche sémantique. Pendant la phase de maquette, les équipes de Microsoft et d'IBM ont travaillé simultanément en collaboration avec les équipes de Sogeti.

Un « Go-live » en mode big bang

Sur un plan technique, le projet s'avérait ambitieux. Le mode de déploiement retenu a ajouté une couche de complexité supplémentaire. Sogeti s'est posé la question : fallait-il ouvrir la plate-forme module après module (Lotus Connexions compte quatre grandes briques fonctionnelles) simultanément dans les quatorze pays ou, au contraire, proposer l'ensemble des modules pays après pays, en fonction des contraintes d'infrastructure ?

Finalement, aucune de ces deux options n'a été retenue. « Nous avons pris le parti d'ouvrir tout pour tout le monde à la fois, précise le DSI. Le jour où la plate-forme a été mise en ligne, les 20 000 collaborateurs avaient leurs profils initialisés avec les informations de base contenues dans les annuaires et l'ensemble des modules de Connections étaient disponibles. » Les collaborateurs avaient accès aux blogs, wikis, signets, à la gestion des communautés, celle des activités...


Ce mode de Go-Live big bang sur le plan technique cadrait avec l'ambition du projet : amener davantage de relationnel et de la transversalité à l'échelle de l'entreprise. Il présente toutefois plus de difficultés en regard de la conduite du changement qui le suit, car les éventuels dysfonctionnements sont susceptibles d'impacter l'ensemble du personnel.

Erik van Ommeren, qui pilote depuis les Etats-Unis l'équipe de catalysts chargés de promouvoir l'usage de Lotus Connections au sein de Sogeti, reconnaît : « Si je devais recommencer le projet, je m'assurerais d'une plus grande stabilité de la plate-forme avant d'inviter des collaborateurs, quand bien même ces derniers ont conscience de participer à une phase bêta. »

Une montée en compétences

Aujourd'hui, la plate-forme fonctionne et continue de s'enrichir fonctionnellement : après le streaming vidéo et le vote en ligne, les équipes de Didier Coffin travaillent pour relier Lotus Connections à des messageries instantanées comme OCS & MSN, ces dernières étant utilisées par les consultants pour dialoguer avec leurs clients. Ce qui pose bien évidemment des questions de sécurité.

Avec le déploiement de Lotus Connections, Sogeti a répondu au besoin qui avait été exprimé par les collaborateurs. La société de services est également montée en compétences dans le déploiement d'un réseau social sur les plans méthodologique et technique.

Dans ce dernier registre, elle a musclé ses compétences en sécurité et résolu des problèmes bien spécifiques, comme le passage de Connections sur un cluster de serveurs Websphere. Pour la petite histoire, la difficulté a été résolue grâce à la localisation d'un expert chez l'éditeur basé aux Etats-Unis. Il est aujourd'hui « taggé » dans le réseau social interne d'IBM. Pour sa part, Sogeti est prêt à commercialiser à ses clients un logiciel qu'il s'est lui-même approprié.




Les entreprises se branchent sur les réseaux sociaux - Les Echos.fr

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Selon une étude menée par l'agence de conseil Burson Marsteller, elles ont commencé à investir massivement sur ces réseaux : 79 des 100 plus grandes entreprises inter-nationales (selon le classement établi par le magazine « Fortune ») utilisent au moins un de ces réseaux. Les sites les plus utilisés sont dans l'ordre :
Twitter, Facebook et YouTube, plus fréquemment encore que les blogs d'entreprises


lundi 1 mars 2010

Téléchargements illicites et PDF piégés s'invitent au bureau

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L'étude de ScanSafe met également l'accent sur un nouveau type de menace : les documents PDF piégés.
Depuis quelques années, un document PDF est une véritable application qui peut exécuter du code javascript et faire des appels AJAX vers des sites web distants. Les hackers utilisent ce potentiel pour piéger les internautes à partir de documents PDF a priori inoffensifs.

Selon ScanSafe, les fichiers PDF malveillants sont à la base de 56 % des "exploits" (tentatives d'attaques réussies) rencontrés sur le web au premier trimestre 2009 et ont atteint 80 % au dernier trimestre.
Face à cette menace très sérieuse et en forte croissance, la seule sécurité réellement efficace provient soit de la mise à jour du lecteur PDF pour colmater les brèches de sécurité, soit d'un filtrage proactif du contenu transitant sur le protocole HTTP et des adresses de sites web qui diffusent ces fichiers PDF piégés.

Google veut vraiment la mort de IE6

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Avec en tête d'affiche Internet Explorer 6, Google poursuit sa chasse aux anciens navigateurs Web. À partir du 13 mars prochain, ils seront toujours acceptés sur YouTube mais pas forcément les bienvenus.

Mais qui est encore en IE6? Il ne faut pas s'étonner du manque d'ergonomie et d'accesibilité de certains sites web avec IE6

Itinérance : la fin des factures mobiles salées ?

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Depuis le 1er mars, les opérateurs mobiles européens sont tenus de mettre en place un dispositif de plafonnement de la facture mobile en situation d'itinérance de manière à éviter le " bill shock ", la facture exorbitante au retour d'un déplacement à l'étranger.

Un Forum des métiers de la banque, le 4 mars 2010

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