mardi 27 septembre 2011

La patate très chaude de l'entreprise 2.0

C'est ainsi que Jon Husband qualifiait la question de la rémunération dans l'interview qu'il nous accordait la semaine dernière (« L'entreprise 2.0 se bâtira en plusieurs vagues »). « Il faut bien avouer que dans l'entreprise 2.0 presque personne ne met cette problèmatique de la rémunération sur la table, nous disait-il. Personne ne veut y toucher, c'est une patate très chaude. »

De fait, si la dimension collaborative est aujourd'hui prise en compte, c'est de manière très parcellaire. Tout étant une question de motivation, d'engagement, et les théories modernes du management nous enseignant combien le monétaire est un facteur dérisoire en la matière, l'on compte souvent d'abord sur la foi ou le désir des volontaires.

A juste titre d'ailleurs. La soif de participer, le plaisir de partager, la compréhension de ce que cela peut apporter pour soi et pour tous, sont de bien beaux moteurs sans lesquels aucune démarche d'entreprise 2.0 digne de ce nom n'aurait jamais pu émerger. L'on trouverait peut-être quelques petits « processus » 2.0 de-ci, de-là. Mais guère plus.

La première intrusion du salaire dans la collaboration se produit de manière détournée, via le temps de travail. En dépit de toutes les bonnes volontés, faire vivre une démarche 2.0 nécessite en effet du liant. De l'opérationnel engagé dont une petite fraction du temps de travail est affectée à l'animation de communautés métiers jusqu'au poste entièrement dédié à la démarche, l'on trouve dans ce registre plusieurs cas de figures.

Un saut qualitatif est cependant accompli lorsqu'il ne s'agit plus de faire vivre la démarche mais de l'étendre au-delà du cercle des volontaires, de la faire entrer dans les rouages de l'entreprise, sa culture. C'est à ce second stade que la collaboration fait son entrée dans les critères d'évaluation des collaborateurs, qu'elle devient un élément du salaire.

Néanmoins, elle n'en constitue qu'un élément. Or, si la collaboration devient le mode central du travail, comme le remarque Jon Husband : « Les échelles salariales devraient être orientées vers le travail collaboratif et d'équipe, alors que les salaires sont aujourd'hui définis poste par poste. »

L'entreprise 2.0 conduisant naturellement jusqu'à redistribuer en partie les cartes des responsabilités des managers vers les managés, la remarque de Jon Husband est loin d'être dénuée de sens. Surtout, cette question de la rémunération commence à être posée par les salariés eux-mêmes, ceux-la même sans la motivation desquels l'entreprise 2.0 s'écroulerait comme un vulgaire château de cartes.

Les directions des ressources humaines, qui sont de plus en plus impliquées dans les démarches 2.0, seraient peut-être donc bien avisées d'inscrire cette problématique dans un coin de leurs tablettes. En espérant que lorsqu'elles n'auront plus d'autre choix que de la mettre sur la table, la patate sera devenue un peu moins chaude.

Source http://www.collaboratif-info.fr/edito/la-patate-tres-chaude-de-lentreprise-20 

vendredi 23 septembre 2011

IBM fédère ses centres de recherches en France au sein de France Labs

IBM France a décidé de rassembler au sein d'une structure commune l'ensemble de ses laboratoires de recherche. France Labs est donc né pour permettre une meilleure visibilité des travaux, mais aussi pour établir des passerelles sur les différents projets.

Alain Bénichou, PDG d'IBM France a en personne annoncé la création de France Labs. « Dans un contexte international, il était nécessaire de créer un laboratoire reconnu. La France est le 3ème lab IBM hors Etats-Unis » a évoqué le dirigeant. Cette structure va être chapeautée par Frédéric Allard, directeur du site de la Gaude et responsable technique Europe du sud.

Ce dernier a expliqué que France Labs comprendrait 700 experts techniques en développement produits et solutions. Ils seront issus des différents centres de recherches présents dans l'hexagone (Montpellier, La Gaude, etc.). Alain Bénichou a rappelé que « IBM est une société d'ingénieurs et nous avons beaucoup d'experts issus de nos acquisitions ». Il a précisé que les travaux réalisés par France Labs s'articuleront autour des Global Technology Services (programme d'IBM pour lier recherches et besoin des entreprises)



Source : http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-federe-ses-centres-de-recherches-en-france-au-sein-de-france-labs-42027.html  

CERN, Doctor Who, IBM et la gouvernance de l’information

Extraits de l'aticle

Ce matin j’ai eu la chance de participer au lancement du “made in IBM labs” Français et pu assister à quelques ateliers assez intéressants. En fait les forums IBM sont vraiment toujours très sympas, qualité des intervenants, bonne couverture des sujets, bon planning, bon buffet, et surtout pas d’agressivité commerciale. Ok à ce titre le forum à commencé avec 1 heure de speech très orienté sur le positionnement en tant que n°1 parmi “les plus beaux et les meilleurs”. Même si on le sait, le discours était de nous faire comprendre qu’IBM a été et reste un acteur majeur en terme de recherche & développement, avec une puissance intellectuelle assez spectaculaire. Très judicieux de rappeler qu’IBM est “un peu” plus que Websphere, des mainframes, des portables et un peu de SSII. Merci

Nous avons pu ensuite nous diriger vers le café. Superbe occasion d’échanger avec Bertrand Duperrin, de tout et de rien, de choses intéressantes surtout autour d’aspects culturels, de l’information, de retours d’expérience, … . La culture autour de la blogosphère a ceci de fantastique, qu’elle est portée par des personnes qui vivent et travaillent en se faisant plaisir sur des sujets qui les passionnent. Des fois cela fait beaucoup de bien.


Remettons les pieds sur terre, notre capacité à générer de l’information et trouver de nouvelles sources de génération d’informations est immense. Tout comme le phénomène de développement durable, sommes nous aussi capable de maitriser rapidement notre production informationnelle, ou devons nous attendre d’être dans une situation critique et ensuite amorcer des initiatives pour redresser la barre. Cela coute t il d’anticiper ?

Concrètement, nous générons de l’information, nous en sommes conscient, nous allons en générer de plus en plus, nous devenons conscient de cela. Avons nous besoin de gérer tout cela ? Si oui combien de temps allons nous mettre pour comprendre et nous organiser pour mieux maitriser cette information. Au minimum, amorcer une réflexion sur la gouvernance de l’information n’est pas une fin en soi mais une anticipation, que je crois obligatoire aujourd’hui. C’est en quelques sorte une première étape qui nous permettra de bénéficier du tournevis sonic du Doctor Who. Un superbe outil très rigolo, et si on ne l’as pas, c’est beaucoup plus compliqué !



En lire plus : http://www.3org.com/news/culture_et_usages/cern-doctor-who-ibm-et-la-gouvernance-de-linformation/

jeudi 22 septembre 2011

Un peu d'humour dans ce monde sans pitié des SSII

MERCI LES COMMERCIAUX ;-)



<h2> 42ème étage - # fail2</h2> <p> <p> &#160;</p> <p> Dans la SSII du 42ème étage, tous les coups sont permis pour embaucher et placer les consultants en mission. Au 42ème, pour ne pas perdre de temps, c'est dans l'ascenseur que tout se joue. Quand les portes de l'ascenseur se referment, il est déjà trop tard !</p> <p> Powered by <a href="http://wwww.brainsonic.com">Brainsonic</a></p> <p> &#160;</p> </p>